Maladies cardiovasculaires : mieux vaut prévenir que guérir !
Retour sur le rôle essentiel de la prévention des maladies cardiovasculaires avec la Fédération Française de Cardiologie et Domitys.
Les maladies cardiovasculaires restent la première cause de décès en France pour les plus de 75 ans. Or, dépistés et pris en charge à temps, les patients à risque peuvent être soignés. La prévention est donc primordiale pour mieux accompagner le vieillissement, comme le réaffirme la Fédération Française de Cardiologie à travers la prise de parole de son président, le Professeur Alain Furber, du 4 octobre dernier.
Un partenariat de cœur
Depuis 2019, la FFC et Domitys sont partenaires dans la prévention des maladies cardiovasculaires. Avec les Parcours du Cœur, présents dans plus de 80 résidences, Domitys sensibilise les seniors à l’importance de la prévention à travers des ateliers d’informations et de dépistages. Et avec les Clubs Cœur et Santé, implantés à proximité des résidences Domitys, des activités physiques adaptées aux seniors sont proposées tout au long de l’année.
“En avoir le cœur net”
Dans le cadre du partenariat, la résidence Domitys d’Ecouflant a reçu le président de la FFC, Alain Furber pour une conférence interactive et ouverte à tous, retransmise en direct sur la chaîne Youtube de Domitys. Seniors et experts ont pu poser leurs questions en live pendant l’émission. L’objectif fut d’aborder le rôle essentiel de la prévention dans les maladies cardiovasculaires.
Les 4 points clés à retenir du Professeur Furber
- L’activité physique est le plus efficace dans la prévention cardiovasculaire
Au minimum, il faut faire 30 minutes d’activité physique par jour et au moins deux fois par semaine, il convient de pratiquer une activité physique plus forte afin d’augmenter le rythme cardiaque. Le cœur est muscle qui a besoin de s’exercer. Lorsque l’on est assis plus de 6 heures par jour ou plus de 2 heures de suite, on augmente le risque cardiovasculaire. - Les maladies chroniques sont des bombes à retardement
Le cholestérol et l’obésité favorisent la création de plaques d’athérome. Si vous ajoutez à cela de l’hypertension et du stress vous multipliez les possibilités de risques. L’hypertension et le stress favorisent le déchirement des plaques, ce qui forme des caillots à l’origine d’un AVC ou d’un infarctus. Ces maladies chroniques peuvent créer des complications lourdes en cas d’inflammation par un virus ou une bactérie, comme cela peut arriver avec la COVID-19, et créant des cas de tropisme, phlébite ou d’embolie pulmonaire. - La formation à l’usage d’un défibrillateur et au massage cardiaque est cruciale
Dans 7 cas d’infarctus sur 10, il y a un témoin. Dès les premiers signes tels que la douleur dans la poitrine et dans le bras gauche, il faut appeler le 15. Trop souvent, la douleur est minimisée et l’appel aux urgences est retardé. Le second geste à effectuer est d’utiliser un défibrillateur, s’il y en a un à proximité, ou faire un massage cardiaque.
Téléchargez le guide Cœur de Seniors de la FFC - Les enjeux de demain en cardiologie interventionnelle
Prévenir l’infarctus grâce à l’imagerie cardiaque en prévoyant le déchirement des plaques d’athérome, et éduquer les patients à risque.
Aujourd’hui, nous savons traité les maladies aiguës. Le taux de mortalité dans le milieu hospitalier est de 2 à 3 %. Aussi, le défi de demain est l’éducation thérapeutique des patients à risques afin de prévenir les complications liées aux maladies chroniques.
Pour retrouver l’histoire de la cardiologie, le fonctionnement du cœur…
visionnez en replay toute la conférence sur notre chaîne Youtube.
